Citizen of glass
Agnes Obel
Ô Belle Agnès !
C'est un pur bonheur d'écouter ton 3eme album.
Les mélodies y sont délicates, elles nous emmènent en balade entre folk progressif et jazz aérien.
Tu as paré ces mélodies d'une grande richesse sonore : des instruments classiques (violoncelle, piano, ...), traditionnels ou anciens (epinette, harpe médiévale) et parfois aux sonorités étranges (célesta, trautonium).
Et puis, et surtout il y a ta voix : tu joues avec sa tonalité, elle est parfois doublée, descend dans les graves, remonte dans une tessiture et un timbre proche de celui d'Antony Hegarty (Antony & the Johnsons). C'est magnifique.
Il s'en dégage une atmosphère précieuse, belle et mystérieuse; raccord avec le thème de l'album : tu y dénonces la transparence obligée dans notre société où tout semble aller, de plus en plus, dans le sens de la révélation de l'intime.