Park Jiha, jeune coréenne multi-instrumentiste, nous fait un cadeau pour Noël : son deuxième album, Philos. Pas de chant, juste de la musique, et quelle musique!. On est tout de suite emporté dans un univers quasi mystique, propice à la détente et dans un univers de pure beauté. Elle joue de nombreux instruments multiséculaires : piri (flute au son nasillard proche du hautbois), flûte de bambou, saenghwang (orgue miniature à bouche), yanggheum (cithare à cordes de métal frappées avec des baguettes de bambou) et tant d'autres raretés.
Cette musique poétique nous transporte jusqu'à une véritable transe méditative. La mélancolie des mélodies et la douceur des harmonies ne sont pas sans rappeler non plus la musique minimaliste ou l'ambient malgré l'utilisation d'instruments traditionnels.
Un monde intérieur très riche dans lequel il ne faut pas manquer de se transporter.