Une nuit, Marcovitch
Ayelet Gundar-Goshen
1939. Zeev et Yaacov quittent leur village sioniste en Palestine pour l'Allemagne. Ils doivent épouser de jeunes Juives afin de les sauver des griffes des nazis et leur redonner ensuite leur liberté, en divorçant une fois de retour. Mais si Zeev veut retrouver la femme qu'il aime, Yaacov ne veut pas laisser partir Bella. Cette dernière est déterminée à s'en séparer.
Voilà le postulat de départ.
Le récit se déroule sur de nombreuses années avec, en filigrane, la construction et la consolidation de ce qui deviendra l’Etat d’Israël. Les personnages sont très attachants y compris Yaacov malgré son obstination.
Ayelet Gundar-Goshen use d’une écriture dense pour faire vivre ses personnages dans un récit truculent. L’humour présent frôle parfois l’absurde. Ce gros volume de plus de 450 pages nous emmène dans un tourbillon de vie romanesque très rafraichissant. J'ai été transportée par un souffle qui m'a rappelé celui qui m'avait emportée à la lecture de Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquéz.
Je sais déjà que je l’offrirai.
Une interview de Ayelet Gundar-Goshen :
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