Elle a choisi de s’isoler dans un caisson minimaliste mais high-tech posé en pleine montagne. Elle arpente l’environnement de son refuge pour prendre la mesure de son domaine et organiser sa vie : jardin, coin pour la pêche, voies d’escalade. Elle cherche à connaître ses limites dans la solitude face aux éléments extrêmes. Petit à petit, elle s’approprie son territoire avec plénitude malgré les difficultés. Voilà, elle est enfin là où elle voulait être sans relation interhumaine comme elle le souhaitait.
Et puis un jour…elle croise Dongbin.
« Le grand jeu » est le carnet de bord d’une rencontre imprévue, pas souhaitée mais qui bouleverse les intentions de la narratrice. C’est aussi un récit de voyage…intérieur.
Céline Minard use d’une écriture singulière, ciselée. Une écriture qui fait mouche aussi bien pour décrire le bonheur d’ouvrir une voie d’escalade que pour décrire les éléments déchainés d’une tempête d’été en montagne.
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire « le grand jeu » comme j’avais pris beaucoup de plaisir, en son temps, à lire « Faillir finir flingué ».
Céline Minard parle de son livre "Le grand jeu"
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