Comment donner envie de se plonger dans les 750 pages de ce roman intense écrit par Mariana Enriquez, autrice argentine ?
Peut-être en parlant de son écriture, poétique et fulgurante, de son univers, horrifique et baroque…
Peut-être en disant que c’est l’histoire d’une relation puissante entre un père et son fils, le père, presque mort, jetant ses dernières forces dans la lutte pour sauver son unique enfant, quitte à lui faire du mal…
Ou en précisant que c’est une histoire de magie, de médiums et d’un monstre vorace et collectionneur...
L'histoire de l’Argentine aussi, de sa violence, de sa dictature et d’une société secrète décomposée et décadente, miroir du pays qui l’abrite…
Qu’il y a des maisons, comme la maison des feuilles, plus grandes dedans que dehors, abritant des collections de dents et d‘autres choses encore…
Que la couverture est sublime et mérite d’être exposée dans une bibliothèque personnelle…
Finalement, ne pas trop en parler, le réserver, puis le lire…