Une jeune femme, dans l’Italie de la Renaissance, est à l’aube de son mariage, arrangé avec un jeune homme de bonne famille, qu’elle a le regret de ne pas avoir choisi. Avant de franchir le pas, la voilà qui découvre que les femmes de sa famille possèdent un trésor fabuleux : une peau d’homme, qui une fois revêtue, leur confère tous les attributs du sexe opposé.
Utilisée, au départ pour observer son futur époux, y compris dans des endroits inaccessibles à la gent féminine, la peau finit par devenir un outil très prisé par la jeune femme. Parée de cette peau, elle devient en effet un garçon superbe, charmant, plein de fantaisie, extrêmement séduisant.
Finies la naïveté et l'innocence, dans la peau d'un homme on a plus de libertés, autant s'en servir !
Un conte moderne, moins léger qu’il n’y paraît, contemporain quand il aborde les questions de liberté, de religion et des apparences, le tout superbement servi par le dessin faussement naïf de Zanzim.
Peau d’homme est le Fauve des Lycéens du festival d’Angoulême 2021. Il est aussi, malheureusement la dernière œuvre du coloriste et scénariste Hubert, disparu en février 2020.
Une occasion de (re) découvrir son œuvre. Elle est traversée par la question de la violence et de la difficulté à ne pas être au fond de soi, celui que les autres voient.
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