Thomas Vinau est un poète et auteur toulousain né en 1978. Sa poésie est simple, légère. Les mots de Thomas Vinau se transforment instantanément en images. C’est un peu comme si nous étions nous aussi dans cette arrière-cour, endormis par l’air chaud de l’été, une bière fraîche à la main. Les mots sont simples mais nous ramènent à l’essentiel. La poésie de Thomas Vinau nous aide à voir la beauté de quotidien et nous rappelle que la vie est belle et précieuse. Cela peut paraître cliché mais lisez quelques courts poèmes du recueil « Le cœur pur du Barbare » et vous insisterez vous aussi pour que ce petit livre soit remboursé par la sécurité sociale et reconnu d’utilité publique. Ne boudez pas votre plaisir et réservez cet ouvrage en cliquant ici.
Dans la préface du recueil de poèmes « Collection de sombreros ? » de Thomas Vinau, Martin Page écrit ceci. « Ce soir je suis dans mon jardin, je regarde les étoiles et je m’en fais des amis. Je crois que je retrouve ça en lisant Thomas Vinau. Regarder les choses, la nature, les gens et m’en faire des amis. Je me rappelle alors que nous participons au même spectacle. Je suis à égalité avec tous les éléments du monde. Nous sommes les membres de la confraternité de ceux qui sont là. La littérature est un art graphique. Thomas Vinau crée donc des images. Pas des images plates mais des images qui débordent, qui explosent. On y sent la poussière, la terre, l’eau de pluie, la rugosité des objets, elles ont une peau et un réseau de veines. Le cœur de ses livres bat et nous partons à l’aventure ensemble. Nous sommes des contrebandiers de l’oxygène. La respiration est essentielle au livre et elle doit être volée. Elle doit être arrachée. Rien ne nous est donné, alors on ruse. Et on prend. Le travail de Thomas Vinau me fait penser à celui d’un chanteur de Folk music. Un type qui maîtrise son instrument pour la bonne raison qu’il vit avec lui, dort avec lui, mange avec lui. C’est aussi simple que ça. C’est son ami cet outil. Il chante des histoires sur la vie des gens et sur la sienne. C’est un art politique parce que parler de nous c’est une subversion tendre et acérée (…). Les livres de Thomas Vinau ne nous écrasent pas sous prétexte de réalisme. Quand on le lit, on sait qu’on n’est pas rien. On sait que la vie vaut quelque chose, même si c’est dur. On sait que le sublime est là tout de suite, sous nos yeux. (…) ».
Si vous êtes séduit par le travail de Thomas Vinau , vous pouvez continuer l'exploration de son univers en visitant son blog qu’il présente ainsi : « Militants du minuscule, bienvenue ! Ceci est un carnet ouvert et évolutif. Donc aussi mouvant qu'imparfait. Réfectoire de l'inachevé, ici seront entreposées miettes et poussières. À la bonne vôtre... »