A Tokyo, dans un petit restaurant ouvert la nuit, des personnages hauts en couleur défilent (hôtesses de bar, yakuza, salary man, rockers…) pour déguster le menu simplissime du patron. Celui-ci, œil gauche barré d’une balafre et cigarette à la main, accueille sans distinction tous ceux qui franchissent le seuil, habitués ou non. Il est même enclin à cuisiner toutes les envies de ses clients pour peu qu’il ait les ingrédients.
La gargote est un lieu de passage et de brassage social. L’atmosphère y est chaleureuse et rend souvent les clients expansifs. On assiste alors à la naissance d’amitiés improbables ou d’histoires d’amour.
Chaque chapitre est construit autour d’un plat commandé par un client en particulier. La chute de l’histoire est toujours surprenante.
Sincèrement je ne suis pas fan des illustrations mais cela ne m’a pas empêché de me régaler à la lecture des 2 volumes de Yarô Abe. Et régaler est bien le mot. Je me suis reconnue dans les clients qui salivent à l’énoncé d’un plat demandé par un client. Le plaisir gastronomique est évident et éloquent. L'accueil, l'atmosphère, les rencontres et la nourriture, tout ça donne envie d’être entre minuit et sept heures du matin dans cette cantine du quartier de Shinjuku.
La cantine de minuit est un tel succès au Japon qu’elle a été adaptée en série télévisée par Netflix.
Pour réserver les 2 volumes déjà publiés en France.
Présentation de la cantine de minuit par Yoro sur You Tube