Kukum de Michel Jean. 2ditions Dépaysage, 2019

Au soir de sa vie (fin des années 1970), Almanda remonte le fil de ses souvenirs. Orpheline, elle est élevée par un couple de fermiers et sa vie aurait dû suivre le cours normal d’une fille de fermiers.

Mais, adolescente, elle tombe amoureuse d’un jeune chasseur innu et sa vie en sera bouleversée : elle quitte alors les siens et son mode de vie pour rejoindre le clan des Atuk-Siméon. Elle va totalement s’immerger dans cette culture innue, leur mode de vie nomade, certes rude, mais d’une liberté absolue, au cœur d’une nature grandiose, au temps où le lac Saint-Jean s’appelait Pekuakami pour les innus.

C’est le récit, triste et magnifique, de la fin d’un monde, la fin du nomadisme, l’exploitation progressive de la forêt et surtout la disparition de cette liberté revendiquée toute au long de sa vie par Almanda.

Almanda Siméon est l’arrière-grand-mère de l’auteur, sa kukum.

 

Pour le réserver, c'est ici si le coeur vous en dit, vous pouvez regarder une interview de Michel Jean.